Des origines ancestrales ...

En Egypte, la trace la plus ancienne de pratique de la réflexologie remonte à 2330 avant J-C. Un pictogramme a été retrouvé à Saqqarah, dans le tombeau d’Ankh-ma-hor, un pharaon médecin. Sur son sarcophage étaient représentées des scènes de soins dentaires, d’accouchements, d’embaumements, de pharmacologie et … de réflexologie !

On y observe des soins de réflexologie plantaire et palmaire. La traduction de ses hiéroglyphes : 

« ne me fais pas mal » le praticien répond  « je ferai en sorte que tu me remercies ».

Dans la Chine ancienne, la réflexologie était également pratiquée. Les Chinois ont toujours accordé au pied une place importante dans le corps humain. D’ailleurs, l’étymologie du mot « pied » signifie pour eux « partie du corps qui sauvegarde la santé ».

Selon certaines sources, la réflexologie daterait de 4500 ans sous le règne de l’empereur Huang Di.

Au IVème siècle avant J.C, un acupuncteur du nom de Wang Wei utilisait les pouces pour exercer une pression profonde sur la plante des pieds afin d’accompagner le travail des aiguilles. D’où le nom « d’acupuncture sans aiguilles » qui est parfois donné à la réflexologie.

En Asie, l’empreinte du pied de Bouddha est illustrée par différentes petites cases, représentant chacune une partie du corps. Par exemple, dans cette représentation, les orteils correspondent à la tête, siège de l’intelligence et de la plupart de nos organes sensoriels tels que l’ouïe, la vue, l’odorat, le gout…

En Inde, dans la tradition hindoue, les pieds de Vishnu sont richement garnis de symboles, tous les éléments de l’univers y sont représentés. Vishnu est considéré comme celui qui préserve l’univers et par analogie celui qui conserve l’harmonie au sein du corps (le corps étant un microcosme). Ces représentations de pieds sont aujourd’hui connues pour leurs valeurs religieuses et spirituelles, mais à cette époque, l’art, la science et la spiritualité formaient un tout indissociable.

Encore aujourd’hui, en Inde, la plus grande bénédiction est de toucher les pieds d’un maître, et non ses mains ou son visage !

Les « padukas » (sandales) ont une importance capitale dans la vénération des dieux, car ils contiennent l’empreinte de leurs pieds.

Réflexologie en Inde

La réflexologie au XXème siècle

Dr William Fitzgerald (1872-1942) :

Au début du XXème siècle, un médecin américain spécialiste en Oto-Rhino-Laryngologie (ORL), le Dr William Fitzgerald, s’est intéressé à cette technique de « traitement par les pieds » (et par les mains).

Le docteur Fitzgerald propose un découpage du corps en 10 zones longitudinales et verticales, du haut de la tête au bout des orteils. Il met au point ce qu’il appelle « la thérapie zonale »

Docteur Fitzgerald - dix zones

Il constate en effet qu’une pression locale sur un doigt ou un orteil a un effet antalgique à distance, sur une des 10 zones du corps, et que cela peut donc calmer la douleur ressentie dans la zone douloureuse. Il utilise d’ailleurs cette thérapie zonale dans ses actes d’opération ORL.

Cette théorie est à l’origine de la réflexologie actuelle.

Eunice Ingham (1889-1974) :

Eunice Ingham, infirmière et physiothérapeute américaine, a poursuivi les travaux de recherche du Dr Fitzgerald. Elle affine le repérage des zones, et met au point une véritable cartographie, où l’ensemble du corps est représenté sur les pieds.

Ensuite, elle vérifia l’emplacement de chaque organe sur le pied en travaillant sur des milliers de cas au sein de l’hôpital St Peterburg à Tampa en Floride. Elle mit au point la cartographie que nous connaissons actuellement.

En 1938, elle écrit son premier livre intitulé « Stories The Feet Can Tell » où elle documenta ses cas et cartographiait soigneusement les réflexes des pieds tels que nous les connaissons aujourd’hui.

Cette cartographie est le point de départ de la réflexologique moderne.

Pionnière de la réflexologie moderne, Eunice Ingham a initié des milliers de personnes à la réflexologie aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Aujourd’hui les différentes méthodes de réflexologie plantaire (énergétique ou symptomatique) s’appuient sur ces travaux.

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