La genèse ...

La Technique de la Métamorphose, ou technique métamorphique, est née de la rencontre de deux personnalités hors du commun :

Gaston Saint-Pierre

Gaston Saint-Pierre, Canadien installé à Londres en 1960, est passionné par la pensée de Krishnamurti, le soufisme, et, en général, par tout ce qui touche au développement de la conscience.

Robert St-John, naturopathe et réflexologue anglais, découvre que la période de notre gestation se reflète sur la zone réflexe de la colonne vertébrale et nomme son travail prénatothérapie. 

Réalisant l’importance pour le thérapeute de se mettre en retrait, il constate qu’il obtient des résultats qui ont tendance à être définitifs, il utilise alors le terme de Métamorphose.

Leur rencontre a lieu en 1970, et ils travaillent ensemble. Gaston Saint-Pierre prend conscience de l’importance de ce qu’il va appeler le détachement, non pas en théorie mais dans la pratique. Il en donnera une définition précise complètement en accord avec son intérêt pour le développement de la conscience.

Bientôt, chacun d’eux va suivre son propre chemin, Robert St-John continuera d’explorer la Métamorphose, et Gaston Saint-Pierre donnera alors le nom de « Metamorphic Technique » à son travail, en français Technique de la Métamorphose.

En 1979, Gaston Saint-Pierre fonde la Metamorphic Association qui devient officiellement une association caritative sans but lucratif en 1984.

La contribution de Robert St-John

Les recherches et découvertes de Robert St-John ont créé le terreau sur lequel s’est épanouie la Technique de la Métamorphose.

Tout d’abord, son attention sur le fait que certaines personnes ont un comportement intériorisé et d’autres un comportement extériorisé, il nommera le premier « schéma afférent », le second « schéma efférent ». Il se posera ensuite la question : « Comment équilibrer ces deux schémas au sein d’une personne ? »

Pratiquant la réflexologie classique puis la réflexologie spinale, par observation et intuition, il découvre que la période de gestation de l’individu, période durant laquelle s’installent les deux schémas cités ci-dessus, se reflète sur la zone réflexe de la colonne vertébrale. Il se concentre alors sur cette zone, et nomme son travail « prénatothérapie ».

Déçu de voir qu’après un certain temps, des symptômes disparus réapparaissent, Robert St-John réalise que, plus il se détache d’une intention, plus les résultats s’avèrent permanents. En développant cette posture, il appelle sa technique « Métamorphose ».

En Métamorphose, il y a des attentes, le praticien est thérapeute, l’objectif est axé sur l’amélioration de la santé et le mieux-être.

La contribution de Gaston Saint-Pierre

Instinctivement, Gaston Saint-Pierre pratique et comprend la Métamorphose à travers le filtre de ses propres préoccupations : la transcendance, la conscience, l’état de béatitude ;

« Cet état qui arrive comme un cadeau, peut-il être encouragé, stimulé ? »

Tout en continuant de travailler sur les mêmes zones, le toucher s’affine, l’attitude du praticien se précise. La notion de détachement va permettre d’accéder concrètement, en conscience, au domaine de la transformation.

Gaston Saint-Pierre pratique

La Technique métamorphique

L’objet de la Technique métamorphique, ou technique de la Métamorphose, est la transformation, l’augmentation de la conscience. Il peut y avoir rétablissement et bien-être mais ce sont alors des effets secondaires de la transformation.

Nous quittons alors le domaine de la thérapie, car peut-on dire que la chenille est guérie lorsqu’elle devient papillon ?

Évidement non, mais la vie évolue et nous avec…

La vie cherche toujours à s’exprimer encore et encore.

Cette technique permet une métamorphose, une seconde naissance de l’individu.

Métamorphose de la chenille

Métamorphose du Machaon de l’Ancien Monde (Papilio machaon) (Photo de Jens Stolt)

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